Carton rouge avec joker !

  Malgré la pluie annoncée je décide quand même de monter au fret sachant que ce n'est pas un bon plan. Je décide quand même de monter étant donné que c'est un médicament pour moi et que je ne peux pas m'en passer reste à savoir si je vais pouvoir redescendre avec la mini voile je ne le saurai que en arrivant au sommet. Je décide de continuer malgré une bonne couverture nuageuse de plus en plus dense. Je pars de chez moi tout en regardant le ciel en fait il vaut mieux pas le regarder, je monte en direction de planfait que au niveau de ce dernier, la pluie commence ça se fait ressentir, je continue en direction des frettes, que déjà à mi-pente la pluie  remplace de gros flocons de neige lourdement chargé d'humidité qui commence à alourdir le sac je me dis que plus haut cela devrait être moins grave. Au fil de mon avancée la neige devient de plus en plus légère et plus denses. J'arrive enfin au sommet où je ne pu faire une photo tellement la tempête était présente. Effet de jours blanc je décide quand même de déplier la voile qui se recouvre très rapidement d'une petite couche de neige, ma décision est prise malgré le brouillard et la tempête de neige, je décide de prendre l'envol tête basse. Ça y est je suis maintenant en vol ce qui m'évitera une longue descente sous la pluie. Mais je m'aperçois soudain, que la voile ne réagit pas normalement je regarde sur les élévateur et je m'aperçois que le frein droit c'est pris de plusieurs tours je décide de contrer immédiatement la voile en actionnant le frein gauche qui m'évitera de percuter le rocher des frettes. J'essaie tant bien que mal de défaire ce nœud, mais avec les gants impossible de le défaire. J'emploie alors le plan B, garder absolument le cap en actionnant uniquement le frein gauche avec limite de décrochage pour essayer de tenir le cap la voile n'avais quasiment plus de finesse pour atterrir chez moi. Toujours pas de visibilité après 4 minutes de vol et toujours dans la tourmente et le brouillard, je regarde ma montre pour essayer de garder la trajectoire indiqué qui est représenté par un trait. C'est alors que je m'aperçois que je ne vois plus cette traces sur ma montre, cela signifie que j'ai perdu la trace et que je n'ai plus qu'à prier pour avoir une suite favorable. C'est alors que j'aperçois les premières falaises de plan fait qui m'indique que j'étais trop derrière avec une voile qui s'enfonce toujours plus, je pourrais atterrir en catastrophe dans ces petite prairie, mais je prends la décision de continuer en frôlant les arbres pour essayer de passer dans le goulet enfin d'atterrir plus bas dans la vallée d'où je me pose dans le parc à moutons tout en maintenant une pression forte sur le frein gauche pour essayer d'être de plus droit possible . Ouf me voilà poser enfin et c'est déjà, un lointain souvenir. Seule récompense qui m'a motivé à partir, était celui du vent qui n'était pas très fort mais qui décliné très légèrement en Sud. Cela fait déjà trois ou quatre fois que cela m'est arrivé. Qui cherche sa destinée la trouvera sûrement. Je dédiés ce vol au convoi de la vérité.

Prise à mi-pente